Être une nouvelle entrepreneure spirituelle


Entrepreneure spirituelle / jeudi, août 1st, 2019

les erreurs à éviter en début de création d'entreprise

Être une nouvelle entrepreneure spirituelle ou néo entrepreneure (ou baby entrepreneure) n’est pas forcément facile tous les jours.

On se noie dans les cascades d’informations, on cherche à bien faire tout en ayant la main sur le porte monnaie…

Alors, comment réussir à faire décoller son entreprise, le plus facilement et le plus rapidement possible?

Il n’y a pas de recette miracle, mais déjà, en évitant ces 8 erreurs, cela te fera gagner en efficacité, rapidité et rentabilité.

1/ Chercher à convaincre le plus grand nombre

On a toutes la même croyance quand on est une nouvelle entrepreneure spirituelle “avoir le maximum de clients pour faire le plus de chiffre d’affaire”.

Mais, avoir le maximum de clients ne veut pas dire “prendre tout le monde” ni communiquer pour tout le monde.

Je pense que c’est l’erreur numéro 1 que l’on fait toutes quand on se lance.

Personnellement, quand je recevais en cabinet, je prenais les hommes, les femmes, les enfants, pour des problèmes aussi divers que l’arrêt du tabac, la confiance en soi, les phobies, les traumatismes…donc voilà l’erreur à ne pas faire.

Même si ça fait peur de “cibler sa clientèle” car on a l’impression que l’on aura moins de monde, c’est réellement le premier pas à faire pour avoir réellement de la clientèle.

On a l’impression que plus on a de “spécialités”, “d’offres”,  de “produits”ou de “méthodes”, plus on va toucher des gens donc avoir plus de clients, mais c’est typiquement le contraire.

Pourquoi cibler tout le monde ne sert à rien ?

Quand tu parles à tout le monde tu parles à personne, du coup ta communication n’est pas impactante.

Quand tu veux tout faire, tu brasses du vent et tu ne fais pas UNE chose “mieux que personne, donc tu ne sais pas où tu te situes, où est ta place.

Ce n’est pas en multipliant les méthodes et les “profils” de clientèle que tu as plus de clients mais bien en faisant le contraire: en ciblant à fond ta clientèle.

Au delà de cet aspect stratégique et marketing, c’est aussi un aspect énergétique.

En effet, cela repose sur les principes du “quantique” où l’on sait que la partie la plus petite impacte et modifie la plus grande.

C’est en travaillant sur la plus petite partie que l’on agit sur la masse, le grand nombre.

C’est donc en trouvant la plus petite partie de ta clientèle (en la ciblant le plus précisément) que tu peux la constituer en grand nombre.

2/ Se brader et mettre des prix bas

La deuxième erreur que font la plupart des nouvelles entrepreneures spirituelles c’est de chercher à se brader en mettant des prix bas.

Combien de fois j’ai entendu “je vais mettre ma séance à 45€ parce je débute au lieu de 60€”?

Je crois que toute nouvelle entrepreneure spirituelle, par manque d’estime, de clarté, de reconnaissance de sa valeur et à cause du syndrome de l’imposteur, se brade allègrement.

Quand ce n’est pas en argent c’est en temps.

Je me rappelle que mes premières séances pouvaient durer 2h30 ou 3 h. Ceci non seulement parce que je n’avais personne après (la pénurie de la débutante), mais surtout parce que j’étais incapable de dire stop! En travaillant 4 fois moins (en terme de nombre de clients) j’étais 4 fois plus fatiguée (en terme d’énergie).

Rappelle toi que ce n’est pas parce que tu mets des prix bas que tu auras plus de clients. Cela peut même avoir l’effet inverse, au lieu d’inspirer l’envie, cela peut inspirer la méfiance. Souvent, dans l’inconscient collectif, le prix bas est synonyme de piètre qualité ou du moins, moins bonne qualité.

La priorité est de fixer un cadre (temps, argent) et cela même lorsque tu es une nouvelle entrepreneure spirituelle.

 

3/ Proposer plusieurs offres / services

Un peu comme le point que nous avons abordé avec la clientèle, les nouvelles entrepreneures spirituelles ont l’impression que plus elles proposeront d’offres ou de services, plus elles auront des clients.

On peut souvent se perdre dans l’énumération des listes de méthodes et d’outils utilisés en prestation de services sur les sites Internet.

Dis toi bien une chose, le client veut du résultat, que tu résolves son problème, il n’a pas besoin que tu lui énumères la liste de tes diplômes et formations.

S’il vient pour l’arrêt du tabac, il peut même être dérouté s’il voit anneau gastrique, phobies, traumatisme…

Imagine que tu ailles voir un spécialiste, un gastro-entérologue par exemple et qu’à côté, il y ait marqué dermatologue, ophtalmologue, gynécologue…

Aurais-tu vraiment confiance en sa spécialité?

Ton service, ton offre ou produit doit répondre à un résultat attendu de résolution de problème pour ton client, pas pour aider la Terre entière, sinon, il ne se sentira pas concerné!

D’autant plus, dans notre domaine d’exercice et dans les pratiques spirituelles. Une énumération de soins énergétiques, de massages ou de tirages, que le client ne connaît même pas, pour la plupart, il va vite se sentir perdu. Quand je vois des listes de 15 massages ou 15 soins (même avec un descriptif), c’est comme quand je vois les listes des 15 pizzas au resto, je ne sais pas laquelle choisir.

Alors, tu te dis oui, mais je peux le conseiller. Oui, bien sûr, si le client est accroché et que cela ne lui a pas déjà fait rebrousser chemin.

Trop de choix tue le choix surtout quand, en tant que client, tu ne connais pas les différences entre les différentes prestations.

4/ Être partout, sur tous les réseaux sociaux

Quand on débute, on a l’impression que pour se faire connaître il faut être partout.

Alors, on s’éparpille sur tous les réseaux sociaux parce qu’Internet, c’est la vie!

Pour maintenir la cadence et être efficace sur la durée, il faut être persévérante.

Car non une communauté ne se bâtie pas en une nuit (à moins que tu t’appelles Beyoncé et là trop d’honneur que Beyoncé lise mon article).

Et pour être persévérante, il faut rester focus sur une seule chose à la fois. Une fois que tu maîtrises bien, un réseau social, tu peux passer à un second ect…

À moins d’embaucher un community manager, dont c’est le métier, qui va le faire pour toi.

Mieux vaut utiliser un seul réseau et l’exploiter à fond avec toutes ses possibilités, que de partir sur tous les réseaux.

Car non, un compte pro ça ne se gère pas comme un compte perso.

réussir à développer son entreprise quand on est une nouvelle entrepreneure spirituelle

5/ Confondre influeuseuses et entrepreneures

Suite logique au point précédent, la plupart des nouvelles entrepreneures spirituelles se focalisent sur le nombre de followers.

J’entends beaucoup parler de “seuil de confiance” psychologique. Ce qui va faire qu’un client achète ton service c’est effectivement la confiance.

Mais, la confiance ne se mesure en nombre de followers mais en terme “d’engagement”.

Certaines ont des communautés à rallonge, simplement parce qu’elles achètent des followers, des likes par des robots trackers…Oui, ça se fait!

Ont elles des ventes par derrière pour autant? Non!

Encore une fois, tu n’as pas besoin de milliers de followers pour vendre tes services.

Concentre toi à donner du contenu de valeur et authentique à ta communauté et elle grossira toute seule.

Il te faut simplement une vraie communauté engagée qui reconnait la valeur de tes services et qui a confiance en toi.

6/ Changer de stratégie sans arrêt

Bien évidemment, l’impatience est le maître mot quand on débute. On veut avoir beaucoup de clients et de préférence tout de suite.

Du coup, on passe de stratégie en stratégie, sans laisser le temps au projet de faire ses preuves.

Je pense concrètement que 3 valeurs sont essentielles à la réussite: persévérance, régularité et mindset.

Il est nécessaire de persévérer régulièrement, de façon continue, sans changer chaque fois de direction.

Il faut laisser le temps aux stratégies d’avoir du résultat. Tu ne peux pas te dire au bout d’une semaine, non ça marche pas je fais autre chose.

7/ Miser sur la publicité pour réussir

Quand je dis publicité, je devrais dire tous les supports de communication confondus.

Oui c’est important d’avoir des supports de communication identitaires mais seulement, quand tu as défini ta cible et qui tu es en tant que “marque”.

Les nouvelles entrepreneures spirituelles vont dépenser énormément d’argent dans des cartes de visite, des flyers ou même de la publicité dans des magazines ou des sets de table de restaurants (oui il y a vraiment de tout)! Malheureusement, ce n’est pas la publicité qui va te faire connaître mais encore une fois la confiance que les gens ont en toi.

Si les gens ne te connaissent pas, tu auras toujours des “testeurs” qui aiment prendre des risques, mais ce n’est pas la majorité de la population.

Les gens ont besoin de recommandations, d’avis, de témoignages, de te suivre depuis un certain temps ou que tu les inspires durant un live, un webinaire…

Ils n’achèteront, pour la plupart que si le lien est crée.

Pour la publicité digitale, il faut faire la différence entre “booster une publication” et créer une campagne de publicité.

Ensuite, les normes webmarketing disent que c’est de lors de 2 mails  pour 1 participant. C’est à dire que si tu veux une moyenne de 100 personnes à ton webinaire, il faut investir 200€ en publicité.

Et parmi, les participants on évalue à 2% de vente. Donc, si tu as 200 participants, tu auras 4 ventes. Ces chiffres sont des “normes” webmarketing, mais je te laisse calculer combien, il te faudrait investir pour avoir le nombre de ventes qui te convient. Quand tu investis 30€ en publicité Facebook, autant dire que ça sert à rien!

8/ Vouloir faire tout toute seule

Les nouvelles entrepreneures spirituelles veulent souvent tout faire toutes seules.

Que ce soit pour des raisons financières, par peur ou méconnaissance, elles se lancent à corps perdu, dans leur entreprise, sur tous les fronts et menant tout de go.

Chacune a des qualités, des capacités différentes et surtout un talent unique. On ne peut pas être “bonne” partout. Il est important de déléguer et de faire appel à des professionnels pour réellement avoir du résultat.

Sous couvert de vouloir “économiser”, souvent, on dépense plus de temps avec de moindre résultats que l’on n’en aurait eu en investissant dans une collaboration.

À commencer par le coaching. Le développement d’entreprise et professionnel est un métier à part entière qui repose sur des techniques; des outils, des stratégies mais également une psychologie particulière. Se faire accompagner permet de gagner en temps, en argent et en énergie pour sa réussite.

Également, si on sent que cela sort de sa zone de compétences, il ne faut pas hésiter à se faire accompagner dans une collaboration, administrative, gestion comptable, entretien des réseaux sociaux, site Internet, création d’un logo…

Auto-entrepreneure, micro-entrepreneure, freelance ou solo entrepreneure ne veut pas dire que l’on doit tout faire toute seule!

Est ce que tu veux te faire accompagner pour manifester le succès et l’abondance dans ton entreprise?

J’espère que cet article t’aura éclairé. S’il t’a plu tu peux le partager sur les réseaux sociaux.