Apprendre de ses échecs par le jeu🎯


Entrepreneure spirituelle / mardi, novembre 13th, 2018

Comme moi tu es souvent tombée, mais tu t’es toujours relevée?

Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort selon le dicton.

Oui, mais voilà, parfois la partie battante en toi en a marre de se battre.

Et comme tu es humaine, un être avec des émotions, des sentiments, des fois (souvent) la déprime laisse place à la warrior en toi.

Vivre l’échec, le reconnaître et l’accepter

Même la meilleure des femmes a des moments de “flagada”, de “down” ou de déprime. Et c’est tout à fait normal.

Wonderwoman à plein temps ça use le corps, l’esprit et l’âme.

Dans la vie en générale, il y a des coup de blues, des moments où l’on est plus motivée, où on a plus envie d’avancer.

Mais que se passe t-il quand ce moment arrive justement, alors que tu t’étais fixée un objectif idéal. Celui qui ferait de ta vie une merveille, un havre de paix?

Quand on se fixe un objectif, on est poussé par un élan moteur et dynamisant que l’on appelle la motivation. En général, en début de parcours, cet indicateur émotionnel qu’est la motivation est à son maximum. On se sent pousser des ailes pour atteindre avec brio l’objectif idéal, tant convoité.

Puis, vient le jour où, patatras tout s’effondre, car cela ne se déroule pas comme prévu. Ou plutôt ne se déroule pas comme, nous, on l’avait prévu. Et alors là, c’est ce que l’on appelle la réaction en chaîne

C’est à ce moment là, qu’en principe tu reprends en boucle, comme un leibmotiv la fameuse réplique du Cid de Corneille (pas le chanteur, hein, l’autre):

« Ô rage ! ô désespoir ! ô vieillesse ennemie !N’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?

Ou également tu peux choisir la version Calimero: “c’est vraiment trop inzuste”

Reconnaître que l’on a échoué

Oui, oui, même si à la seule lecture de l’intitulé, ton ego a fait un bond de dix mètres, c’est bien la seule façon de surmonter un échec.

Lorsqu’on vit un échec c’est bien l’ego qui est touché en premier.

Et c’est bien lui qui se met en pilote automatique pour mener des pensées liées au manque de confiance en soi et au manque d’estime de soi.

Le fameux “pour être heureux vivons cachés” ne s’applique pas à tous les sujets et surtout pas au déni de soi même.

La première étape est donc, comme celle après un accident: le constat.

De préférence à l’amiable, il est important de se poser pour faire un bilan de son échec et évaluer la situation.

Car tu remarqueras, qu’on extrapole toujours les situations. Je ne dis pas qu’il faut minimiser pour autant, mais en général, quand ça ne va pas, on a tendance à en rajouter.

Faire un état des lieux de la situation, permet de mesure “l’étendue des dégâts” avec des indicateurs concrets et factuels. Cela permettra de réajuster et modifier ce qui doit l’être, sans forcément tout changer.

Car oui, tu ne t’en rends pas forcément compte, sur le moment, mais même dans l’échec, il y a des choses de bien et tout ne va pas mal. Se poser et prendre du recul en faisant un bilan sur la situation va te permettre de pointer du doigt ce qu’il faut changer, mais également ce que tu peux garder, car c’est pas trop mal!

Prends un exemple concret de ta vie que tu considères comme un “échec” et vois ce qui n’allait pas trop mal, voire bien dans cette situation. Par exemple, si tu as été éconduite par un “prétendant” après lui avoir fait une déclaration, vois que tu as eu le courage et l’audace de le faire. Il n’y a pas que le résultat qui compte mais l’élaboration de la stratégie et des actions menées également.

Comme on dit souvent “ce n’est pas la destination qui compte mais le chemin parcouru”.

Accepter les émotions

Quand on vit un échec, on passe par une palette d’émotions aussi variées qu’intenses.

De la tristesse à la douleur en passant par la peur, les baromètres émotionnels ne sont pas épargnés.

Pour autant, aussi désagréable que ce soit, il est préférable de les accueillir au lieu de les rejeter.

Si tu as envie de pleurer, pleure. Laisse les larmes couler et évacuer ta tristesse. Si tu as envie d’hurler de colère et de rage, fais le. Car si tu retiens tout, ça va te ronger de l’intérieur, de façon lancinante et silencieuse. Mieux vaut évacuer violemment une bonne fois pour toute. C’est comme pour l’épilation à la cire, une bande que tu décolles d’un coup, ça fait mal sur le moment puis ta peau devient toute douce (après le talc).

Lâcher-prise et relativiser

Une fois que tu as bien tout évacuer, tu es fin prête pour lâcher-prise.

Personnellement, je fais des exercices de respiration et de méditation, pour m’aider à couper court aux pensées récurrentes.

Évidemment, ça ne se fait pas un claquement de doigt et on ne te demande pas d’acquérir la sagesse suprême. Mais, simplement, de trouver les ressources en toi, les clés d’activation personnelle, qui te permettront de te sentir mieux.

Il n’y a que par les échecs que l’on peut grandir. Ils constituent un apprentissage. Celui ou celle qui réussit a forcément échouer à un moment.

L’échec est l’indicateur de mesure du progrès. Si on ne se trompe jamais, on ne peut pas progresser.

Lorsqu’un enfant apprend à marcher il tombe et puis un jour il marche. De la même façon, pour avancer, tu tombes, tu te relèves et tu apprends. C’est cela qui te fait grandir.

Comment peut on apprendre à reprendre confiance en la vie par le jeu?

Le jeu, quelque soit sa forme nous confronte à cette dimension gagnant-perdant et nous incite donc à apprendre de l’échec.

Tous les jeux ont des règles, même le jeu libre dont la règle est d’être libre…

Les règles des jeux nous apprennent que l’on peut être soit gagnant soit perdant mais que quelque soit le résultat, on aura profiter du jeu et de ce qu’il apporte comme valeurs, ressources et émotions positives.

Sagesse: soit je gagne soit j’apprends

La fameuse citation de Mandela à toute sa place du point de vue de la perception du jeu dans le développement personnel

Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j’apprends

Dans la pratique ludique et récréative, il y a toujours une partie d’apprentissage et de découverte. Le jeu éveille la curiosité, l’exploration et l’imaginaire. On apprend toujours quelque chose en s’amusant, soit:

  •  de la connaissance pure
  •  une émotion
  • une valeur
  • une croyance
  • un besoin

Les règles du jeu

Comme je dis plus haut, il y a toujours des règles dans les jeux.

La principale c’est qu’il y a des vainqueurs et des perdants. Les jeux coopératifs sont des jeux dans lesquels il n’y a pas de dualité entre les joueurs. Ils reposent sur la cohésion de tous les joueurs ensemble qui s’allient dans le même but: gagner le jeu.

Le jeu permet d’apprendre à gagner et à perdre.

Quand on pratique régulièrement le jeu, on s’habitue à perdre et à gagner. Ainsi, quand on est en situation d’échec, on a le système de pensée adapté. On sait que c’est temporaire et que la prochaine fois, on gagnera.

Les sportifs ont naturellement ce mindset intégré. Ils ont le mental compétitif et la rage de vaincre mais savent bien vivre l’échec en cas de défaite. Ils sont formés et entraînés à cela, car le mental se travaille.

De la même façon, les joueurs ont ce même état d’esprit: on joue pour gagner mais si on perd, c’est pas grave!

Se libérer de la honte de l’échec

Comme on l’a dit, c’est l’ego qui nous fait réagir instinctivement en cas d’échec. Au delà de la confiance en soi, l’échec se rapporte à la honte et réveille la blessure d’humiliation.

Jouer régulièrement à plusieurs, en partage et en convivialité, apprend à bien vivre la défaite d’une partie de jeu.

Entre amis, en famille ou entre collègues, le terrain convivial, du partage et de la joie, permet de “faire passer la pilule” de l’échec en étant bien entouré. Comme le cerveau fait sa gymnastique par la répétition et les expériences similaires ressenties, la pratique régulière du jeu, l’entraîne à ressentir de la joie, même lorsqu’on perd. Ainsi, en situation d’échec, il connectera cette sensation automatiquement.

Les jeux de mise en valeur

L’échec qui diminue la confiance en soi, appelle un besoin de se “redorer le blason”pour se sentir mieux.

Certains jeux de mises en valeur réhabilite la confiance en soi:

  • jeux de rôle: on peut faire semblant d’être une personne charismatique, le théâtre ou les personnages d’univers différents, nous aident à être une personne confiante
  • oracles de développement personnel: ont toujours un message de sagesse qui permet de voir la lumière derrière l’ombre
  • l’écriture d’affirmation positives
  • loisirs créatifs des tableaux de vision
  • jeux créatifs ou DiY par la révélation des talents artistiques du “c’est moi qui l’ai fait” ramène un peu de fierté, dans les temps de déprime
  • jeux de développement personnel et de connaissance de soi

À ce sujet, tu peux voir celui que j’ai créé sur la mission de vie, intitulé “le jeu du I âme”

J’espère que ces conseils t’auront permis de trouver des solutions de mieux être en cas de situation d’échec.

Alors, dis moi en commentaire, comment toi tu réagis en cas d’échec et quels sont Tes remèdes ou solutions pour sortir la tête de l’eau quand tu touches le fond?

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