5 Conseils pour créer et incarner son projet de coeur


Entrepreneure spirituelle / jeudi, octobre 31st, 2019

création du projet de coeur

Pourquoi se lance t-on dans un  projet de reconversion?

Est-ce que c’est simplement pour changer d’emploi ou pour créer et incarner son projet de coeur ?

Qu’est-ce que tu veux au fond? Changer de “boîte”, changer de métier ou vivre ton alignement à ta mission de vie?

Quand j’étais en fac de psycho, on a longtemps travaillé sur le fameux “bilan de compétences”.

Mais, depuis que j’accompagne les femmes sensibles et intuitives en quête d’orientation et de reconversion à s’aligner à leur mission de vie, j’en suis revenue.

Pourtant, quand on a un projet de reconversion ou qu’on est en quête d’orientation professionnelle, la première chose que l’on conseille c’est le bilan de compétences.

Pourquoi, la majeure partie des personnes concernées choisissent de faire, en premier, un bilan de compétences ?

Tout simplement, parce qu’il peut être pris en charge financièrement (par Pôle Emploi, l’entreprise, le compte personnel de formation…)

C’est exactement la même problématique quand la plupart des personnes préfèreront aller chez un psychiatre (remboursé) qu’un psychologue ou thérapeute (non remboursés).

On veut changer oui, on est pas bien dans une situation inconfortable, mais on ne veut pas mettre la main au porte-feuille!

Avec une prise de décision pareille, imagine seulement l’implication personnelle que ça présage et le degré de responsabilité!

Et je ne parle même pas du message envoyé à l’Univers: “Je veux m’impliquer mais pas trop quand même”

Donc, t’imagine déjà le résultat…

Alors soyons franches, si tu veux faire un “truc” pré-mâché à la hauteur de ton bilan d’orientation au CIO du collège avec le CPE, fais un bilan de compétences.

Mais, si tu veux réellement te donner l’opportunité de donner un vrai sens à ta vie, alors tu peux lire l’article suivant…

Arrêter de penser en statut

Souvent, quand j’ai une prospect pour l’accompagnement Connexion et Création, l’une des premières choses qu’elle me dit c’est: “je ne sais pas si je veux créer mon entreprise ou être encore salariée”.

Mais, tu n’en n’es pas là du tout!

La problématique n’est pas une question de statut mais de connaissance de soi!

Quelles sont les valeurs que tu veux exprimer?

Il y a des salariées heureuses et des entrepreneures malheureuses. Ce n’est pas une question de statut qui fait l’épanouissement!

Vouloir changer de métier, vouloir changer d’entreprise, vouloir changer de statut, c’est juste une fuite en avant.

C’est placer le problème à l’extérieur. C’est exactement comme si tu disais, “ça ne va pas alors je pars en voyage”.

T’inquiète que tes problèmes vont te suivre (et d’autant plus lors d’un voyage initiatique)!

Si tu n’es pas en corrélation avec tes valeurs intrinsèques et authentiques, le statut n’y changera rien.

Les valeurs sont le langage de l’âme.

Quelles valeurs personnelles et professionnelles veux tu exprimer?

Pour t’aider, tu peux faire le test du chemin de joie.

Vouloir matérialiser une grande vision au lieu de vouloir exercer un métier

Le bilan de compétences, comme son nom l’indique évalue tes compétences, c’est-à-dire tes acquis professionnels et il les met en corrélation avec une base de données.

En gros, le bilan de compétences croise tes réponses avec une liste de métiers qui existent déjà.

Le métier est une fonction, une représentation sociale qui se définit par un savoir faire, un apprentissage et des techniques.

Mais, tu n’es pas une fonction. On est bien d’accord que tu n’es pas un “faire-vivant” mais un être vivant ?

Tu t’es incarnée avec un talent unique, des désirs d’âme, des principes d’incarnation , une mission de vie et ça malheureusement, le bilan de compétences ne sait pas le prendre en compte.

Au contraire, même si le bilan de compétence traite des traits de personnalité, il te rapproche de ce qui existe déjà.

Il te fait rentrer dans la case “domaine”avec la jolie étiquette “métier” écrite dessus.

Mais, concrètement, tu peux te le créer ton métier et il n’est pas forcément référencé dans le logiciel du bilan de compétences, tout simplement parce que tu es unique.

Ta grande vision et ta mission de vie, ce sont les tiennent et il n’y en a pas deux pareilles.

C’est ce que tu vas exprimer par ton talent unique. Cela bien au delà du trait de personnalité, puisqu’il s’agit d’une connexion à l’éveil de conscience.

C’est ainsi qu’on peut créer et incarner son projet de coeur.

Et si tu veux connaître des indices de ta mission de vie, tu peux faire le test des dominantes de ta mission de vie.

Choisir son projet de coeur pour se reconvertir

 

Arrêter de cumuler les formations

À cause des filtres sociaux, culturels et éducatifs qui nous créent des conditionnements, on place le cumul de formations comme remède au syndrôme de l’imposteur.

Je ne sais pas combien de fois j’ai entendu “je vais faire cette autre formation (apprendre cet autre outil, faire cette autre technique) comme ça je vais pouvoir aider (sous entendu “toucher”) plus de gens.

Mais ton expertise ne vient pas des formations mais de ton talent unique. Et ce ne sont pas des formations diplomantes ou certifiantes qui te le donneront.

Sans compter que la plupart des formations de coachs, thérapeutes, énergéticiens, métiers du bien être, ne sont pas des diplômes d’Etat, donc pas reconnu par l’État (sauf s’ils sont inscrits au RNCP, ce qui est rarissime). Alors, évidemment, les organismes de formation bien huilés vendent le fait qu’ils sont certifiés par une fédération, un syndicat ou je ne sais quoi.

C’est super mais c’est juste une cotisation annuelle que tu payes, ça ne fait pas de ton diplôme, un diplôme d’État.

Donc, il va falloir m’expliquer comment on peut guérir une blessure de légitimité par un cumul de formations qui ne sont même pas reconnues légalement!

Attention, je ne dis pas qu’il ne faut pas faire de formations. Mais, fais la base, pas besoin d’aller faire des spécialités et cumuler les outils.

Ce qui va faire ta spécialité, c’est ÊTRE TOI et non pas l’acquisition d’un énième savoir faire.

Se faire accompagner dans un travail holistique de connaissance de soi

Comme on l’a dit au début de cet article, le bilan de compétences est un bilan des acquis professionnels et un poil de travail sur les traits de personnalité. Tout cela dans le but d’en extraire un plan d’action à mettre en place pour un nouveau projet professionnel.

Mais, est-ce que le bilan de compétences tient compte des croyances et des mémoires? Non.

Depuis que je suis petite, j’ai toujours cru que j’étais nulle en maths et alors que je voulais faire des études médico-sociales, on m’a orienté en littéraire.

Avec cette croyance de “nulle en maths”, j’ai longtemps hésité avant de m’inscrire en fac de psycho car je savais qu’il y avait des stats.

Le bilan de compétences ne traitent pas les croyances limitantes.

Et je ne parle pas des mémoires karmiques et trans-générationnelles.

Imagine qu’à l’issue du bilan de compétences, on détermine que ce qui est le mieux pour toi c’est d’être sage femme.

Est-ce que la fameuse feuille de route prévoit une régression dans une mémoire de femme morte en couche, d’un enfant mort né ou d’un médecin accoucheur qui aurait fait une erreur dans une vie antérieure ? J’en doute.

Donc, des croyances conscientes comme des mémoires inconscientes peuvent freiner la réussite du bilan de compétences.

Créer et incarner son projet de coeur ce n’est pas qu’un métier, c’est une histoire d’âme. Et l’âme a une multitude d’histoires qui ne sont pas incluses dans le bilan de compétences.

Bien plus qu’une question de personnalité, il s’agit de se reconnaître et de communiquer son identité et sa place dans le monde. Intégrer son rôle universel de son projet d’âme, pas un métier pour une reconnaissance sociale.

Se déconditionner du schéma d’insécurité pour intégrer le plaisir

Est-ce que tu as remarqué que quand tu dis que tu vas te lancer dans un projet de reconversion on te dit: “c’est bouché”, “les coachs ne gagnent pas leur vie”, “t’es trop jeune/ trop vieille”, “oulà ça va être compliqué”, “tu vas claquer ton fric pour rien”, “ça marche pas ces trucs là”, “on sait ce qu’on perd on ne sait pas ce qu’on trouve”…

On grandit dans une société qui véhicule la peur de l’emploi et de l’insécurité financière associée.

Je crois que le deuxième plus gros cliché social après “c’est quand qu’elle va se maquer” c’est “c’est quand qu’elle va avoir un boulot “sérieux”.

Derrière sérieux, on sous-entend CDI, condition sine qua none  pour aller vers la suite logique d’être propriétaire”(de préférence à deux avec le fameux graal issu de “elle va se maquer”!)

Pour créer et incarner son projet de coeur, il faut donc sortir du conditionnement social asservissant et choisir le plaisir au lieu de focuser sur la sécurité.

En d’autres termes: arrêter d’agir par peur pour agir par amour, amour de soi.

 

Alors, est-ce que toi aussi tu as envie de créer et intégrer ton projet de coeur?

Est ce que tu as envie de t’aligner concrètement à ta mission de vie ?

Si toi aussi tu penses qu’on est incarné pour une cause beaucoup plus grande qu’un simple métier, nous pouvons nous rencontrer lors d’un appel découverte.