La maternité et l’entrepreneure spirituelle est un sujet qui se pose un jour, que l’on soit mumpreneure ou en désir d’enfants…

La question de la maternité vient perturber l’esprit de toute femme ambitieuse et investie dans sa carrière professionnelle et d’autant plus quand on est entrepreneure…

La maternité est perçue comme un obstacle ou un frein à l’émancipation de l’entrepreneure, le plus souvent.

À croire que succès, réussite, argent et ambition sont incompatibles avec le fait d’être (ou la volonté de devenir) maman…

Mais qu’est ce qu’elle a foutu Eve à croquer la pomme…

Sujet hautement tabou de la femme émancipée et ambitieuse qui préfère s’éclater dans son boulot plutôt que d’être la Bree Van de Camp de service…

Quand j’observe les entrepreneures spirituelles, je constate qu’ il y a trois catégories (pardon, mesdames de vous réduire à une catégorie!)

• les femmes libres, ambitieuses et sans enfants ou avec des enfants grands (ou autonomes) qui réussissent plutôt bien et s’investissent à fond dans leur entreprise
• les mumpreneures avec enfants en bas âge qui travaillent depuis la maison et gèrent leur entreprise entre 3 couches, 2 biberons et  les appels clients pendant la sieste du petit dernier
• les mumpreneures avec enfants en bas âge qui ont une “réelle” activité d’entrepreneure car elles ont pris une nounou, la crèche ou le moyen de garde qui leur permet d’être à fond dans leur entreprise. Mais, elles culpabilisent “inconsciemment” de passer pour une mère indigne (quoi t’es à la maison et tu t’occupes pas du p’tit? avec bien sûr regard de travers)

Ces (gros) clichés montrent le déséquilibre et les croyances limitantes qui se placent dans l’opposition entre maternité et entreprenariat.

Malgré, tous les efforts des femmes entrepreneures, l’inconscient collectif reste bien alimenté par les mémoires des siècles de patriarcat.

Les entrepreneures spirituelles le sont d’autant plus qu’elles sont influencées par le sacro-saint “amour inconditionnel”!

Tu enfanteras dans la douleur et tu porteras cela pour longtemps…

Sans vouloir blasphémer et choquer les personnes pieuses, je voudrais simplement faire remarquer qu’à partir des origines marquant la séparation masculin/féminin, l’idéologie du travail s’est ancré différemment selon que l’on soit un homme ou une femme, pendant des siècles.

2000 ans d’histoire judéo-chrétienne, ont formaté notre société avec la culture du travail comme

• vaillant et courageux pour l’homme (pénibilité = ambition et réussite)
• souffrant dans l’enfantement pour la femme (pénibilité = émotion et vulnérabilité)

C’est ainsi que la femme devient, au fil des siècles, la nourricière, aimante, qui protège ses enfants alors que le mari va au travail et ne montre aucune affection.

Là encore, gros cliché, mais des siècles d’histoire montre ce schéma familial.

Et l’entrepreneure qui a ou veut des enfants dans tout ça? Et bien, elle porte les deux caractéristiques et du coup, ça provoque un conflit intérieur:

• soit elle est dans son énergie masculine de dirigeante
• soit elle est dans son énergie féminine de nourricière

Le principe n’est pas de juger, car il n’y a pas de mieux, mais il faut équilibrer ses énergies personnelles d’identité d’entrepreneure.

 

La guerre des roses

L’énergie masculine est en quête de reconnaissance alors que l’énergie féminine est en quête d’amour.

Alors, quelle est la solution pour équilibrer tout cela?

Justement l’ouverture spirituelle qui donne une réponse à la quête de reconnaissance et quête d’amour à travers la quête de sens…

Car la spiritualité n’est pas la religion et l’ouverture à la dimension des mondes subtils permet les prises de conscience de ce qui a été porté jusque là…

La piètre reconnaissance

Dans l’histoire, les seules fois où les femmes pouvaient travailler contre rétribution c’est en période de guerre.

Car on est bien d’accord, que dans les campagnes, les femmes donnaient un sacré coup de main, mais n’étaient pas rétribuées.

Alors, qu’en période de guerre, les hommes partis au front, manquaient à la vie quotidienne et les femmes pouvaient travailler pour les remplacer.

Loin de moi, l’envie et l’idée de te faire un cours d’histoire. Simplement pour te montrer que dans l’inconscient collectif, travail de la femme avec rétribution = période de guerre.

Du coup, c’est inscrit en nous, on s’oblige à lutter, se battre, être en guerre pour pouvoir avoir. Inconsciemment on répond à un conditionnement historique.

Une grosse croyance de “il faut se battre pour y arriver”, “je dois mériter” et “je dois lutter pour obtenir un résultat” viennent aussi de cet inconscient collectif.

De même, comme on l’a déjà vu, dans les expressions qui causent des blocages inconscients, une expression telle que “remède de bonne femme”font des ravages sur nos mémoires d’entrepreneures.

Être dans l’équilibre

Comment se défaire de cela?

Comment vivre sereine et équilibrée dans sa façon d’entreprendre

• sans culpabiliser et avoir l’impression d’abandonner ses enfants? (énergie féminine)?
• sans peur de ne pas y arriver et de ne pas pouvoir tout gérer de front ? (énergie masculine)?

Les femmes que j’accompagne travaillent sur leurs mémoires personnelles mais également l’actualisation de l’inconscient collectif, car il est le socle des relations sociales et donc professionnelles.

Tu peux déjà, toi, de demander à titre personnel

• quels étaient les métiers de ta lignée féminine (mère, grand-mère, arrière grand-mère, tantes)
• qu’est ce qu’elles en disaient
• comment les hommes réagissaient
• quel était le métier de ta mère avant de t’avoir? Comment elle a vécu sa carrière professionnelle?

Par exemple, un congé parental, un licenciement post grossesse ou un reclassement post congé de maternité, peuvent avoir des conséquences sur des mémoires de “réparation”

La symbolique inconsciente

Dans la symbolique inconsciente l’entreprise représente la mère (énergie féminine) et le travail le père (énergie masculine)

Face à cela et la façon dont tu as “engrammé” les mémoires, tu peux agir inconsciemment par:

• similitude en conditionnement (tu fais pareil)
• rébellion en opposition (tu fais le contraire)

Dans les deux cas, ce sont des conditionnements inconscients qui provoquent des croyances limitantes

Cela peut expliquer que:

• tu as du mal à agir (énergie féminine)
• tu agis trop jusqu’à l’épuisement (énergie masculine)

Dans les cas extrêmes, cette dissonance énergétique peut:

• causer des troubles de la fertilité par blocage inconscient
• des troubles hormonaux (notamment thyrroïde)
• une anxiété ou troubles anxieux
• des dettes financières car je ne me sens pas légitime à avoir de l’argent en tant que femme et à réussir
• face à l’argent, je ne me sens pas le droit de dépenser pour moi, mais pour le foyer ou les enfants il n’y a pas de problèmes (énergie féminine)
• au contraire, je dépense dans le “matuvu”pour affirmer mon pouvoir (énergie masculine)
• je m’auto-sabote dans mes relations personnelles ou professionnelles
• j’économise à outrance car j’ai peur que ça s’arrête et que ça ne dure pas longtemps
• je suis toujours dans l’action (énergie masculine) en rébellion aux mémoires des femmes de ma lignée
• je suis dans la procrastination et je ne passe pas à l’action (énergie féminine) en similitude aux mémoires des femmes de ma lignée

Bien évidemment, il s’agit là de paramètres isolés, mais qui peuvent influencer ta façon d’entreprendre.

J’aide les entrepreneures spirituelles à vivre le succès et l’abondance. Si tu souhaites travailler, entre autre sur ces mémoires inconscientes, je t’invite à prendre rendez-vous lors d’un appel découverte