De la perfection à l’exigence 🤯


Entrepreneure spirituelle / mercredi, février 20th, 2019

Dans la vie du quotidien, depuis que l’on est tout petit, on nous apprend à agir à la perfection.

Savoir passer de la perfection à l’exigence, c’est s’octroyer le droit de se libérer des freins sociaux et des croyances limitantes pour simplement faire et vivre ce qu’il y a de meilleur.

Si les deux mots semblent synonymes, nous allons voir que si l’un alimente notre mental, l’autre nous nourri par les liens du coeur.

 

agir avec exigence et bienveillance plutôt qu'exigence et résultat

 

de la perfection à l’exigence selon l’énergie des mots

Notre société nous insuffle inconsciemment le culte de l’excellence et par ricochet, l’exercice de la perfection.

Quelle mère n’a pas changer les habits de son enfant avant de sortir, parce qu’il s’était tâchait?

Qui n’a pas rectifier un mot, un signe ou une expression, avant de rendre une copie d’examen, en se disant “c’est mieux comme ça”?

Quelle femme n’a pas hésité entre deux tenues vestimentaires avant un rendez-vous pour choisir ce qui l’a mettait le plus en valeur?

Autant d’exemples concrets qui montrent que notre société prône la perfection avant le naturel, l’inné; l’intuitif ou l’instinctif.

Il y a même les jusqu’au-boutistes qui ne laissent pas la place au “médiocre” et inculquent le concept gagnant/perdant. En gros, si ce n’est pas parfait, ce n’est plus à faire.

Nous grandissons et nous évoluons dans de tels schémas de pensées, qui nous placent dans des croyances limitantes et des peurs d’agir sous peine d’être incapable de faire le mieux…alors cette peur nous conforte et nous paralyse et on préfère ne rien faire.

Langue des oiseaux et le langage inconscient

La perfection, selon la langue des oiseaux peut s’entendre “père-fait-que-sillon”, c’est-à dire, ce n’est que notre principe masculin qui fait le chemin. alors, si nous connectons, notre principe féminin inconscient, maternel, celui qui apporte douceur, bienveillance et protection…nous allons dans l’exigence compris sous forme d’être exigeante “leg-gît-géante”.

Autrement dit, le féminin nous invite à percevoir (percer et voir) ce qui sommeille en nous, qui est là et donné en héritage, en transmission, en cadeau, en offrande et qu’il suffit simplement de connecter et qui montre notre grandeur, notre grande vision, notre partie la plus élevée. Mais, pour cela, encore faut il ne pas le percevoir “leg-gît-j’ai-hante”. Le langage inconscient, peut nous emmener vers bien des terrains, plusieurs voies, celles du champs des possibles. À nous d’y choisir la direction, avec maîtrise et confiance et là sera l’exigence. Celle de se choisir soi même, au lieu de se laisser bercer par des croyances des filtres sociaux, culturels et éducatifs.

La différence entre exigence et perfection

Outre le fait de nous connecter à des principes différents, le choix du féminin apportant plus de douceur et bienveillance, en donne bien évidemment à l’âme et à l’être.

Bien au delà de ça, sur des influences plus “logiques et rationnelles”, l’exigence nous connecte à nos valeurs alors que la perfection nous connecte à nos besoins.

L’exigence est ce qui nous permet de faire selon la partie de la meilleure version de soi même avec une focalisation dans l’action et le fait de faire au mieux que l’on puisse faire.

À l’inverse, la perfection, nous demande de faire selon une attention centrée sur l’obligation de résultat, avec une focalisation sur le jugement qu’il soit personnel ou soumis au regard des autres (ce qui est souvent le cas dans la perfection).

En bref, on est exigent avec soi même pour soi même mais on est dans la perfection pour ce que l’on va dire de nous.

L’exigence est évolutive, non maîtrisée (dans le sens du contrôle de l’esprit) et se soumet aux aléas des fluctuations de vie, comme elle suit notre propre évolution.

La perfection reste une course frénétique qui nous épuise et nous place dans une insatisfaction sans borne.

Si l’exigence apporte la maîtrise par la sagesse dans les apprentis-sages, la perfection essaye d’apporter la maîtrise du contrôle de l’esprit par la structure établie.

de la perfection à l’exigence dans l’épanouissement féminin et maternel

Nous avons vu que cette quête de perfection, remonte non seulement à notre plus tendre enfance, mais également à l’inconscient collectif de notre société.

En tant que mère, à nous de renverser la vapeur pour nos enfants.

Se raccorder avec l’exigence au lieu de viser la perfection, fera de nos enfants des êtres plus confiants, plus conscients et moins stressés.

Nous avons vu que le principe féminin auquel nous raccorde l’exigence ouvre bien des portes d’évolution.

Les portes de l’émotion, de l’intuition, de la sensation et du ressenti, de la confiance et de l’instant présent.

L’exigence est l’art là où la perfection est l’élégance.

Le regard et la vision de l’une focalisent l’attention sur ce que l’on voit là où l’autre l’englobe dans un ensemble que l’on appelle l’univers.

Bien que les deux reflètent la beauté, ce n’est pas avec le même regard. L’exigence insuffle le regard du coeur, là où la perfection s’arrête au regard de l’esprit.

Montrer à nos enfants qu’il suffit qu’ils fassent simplement en appréciant le moment, en aimant ce qu’ils sont en train de faire va permettre de diffuser des énergies de joie, de plaisir et d’amour.

Cela n’a pas besoin d’être beau ou même bien, car cela enferme dans des croyances de jugement, mais simplement fait avec le coeur.

Rien n’est parfait ou tout est parfait au moment juste de l’instant.

de la perfection à l’exigence dans la joie

L’exigence est dans l’être là où la perfection est dans le faire mais n’oublions pas que nous sommes des êtres vivants pas des faire-vivants.

L’équilibre, la juste mesure entre l’exigence et la perfection ne se soumet pas à la réussite, ni au succès mais à la satisfaction.

Cette satisfaction grandissante mènera pour sûr, à la confiance et entraînera la persévérance dans l’action.

La raison pour laquelle on ne l’intègre pas dans nos jugements de valeur, c’est que la satisfaction nous paraît bien “fade” à côté de l’euphorie que l’on recherche.

Mieux vaut trouver la satisfaction dans les joies du quotidien que chercher une euphorie d’un moment éphémère.

En tant que mère, préférons “l’effet-mère” pour nos enfants et montrons leur le chemin de la satisfaction et du contentement de l’instant.

“On nous élève par comparaison; toute notre éducation est basée là-dessus, et notre culture aussi. Aussi efforçons nous de devenir une autre personne que nous même” (KRISHNAMURTI)

 

 

 

 

 

 

 

l'exigence contre la perfection